L’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES BRODERIES MECANIQUES

L’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES BRODERIES MECANIQUES

L’art de la broderie blanche à la main se pratiquait, à Saint-Quentin, depuis très longtemps. Mais celle-ci, concurrencée dès le milieu du 19ème siècle par des broderies en provenance de Suisse et exécutées sur des machines dites « métiers suisses », était en pleine décadence.

Devant l’industrialisation de la broderie main, les entrepreneurs textiles de la région s’équipent en matériels modernes afin de conserver une suprématie ancestrale.

Les premiers métiers mécaniques à broder en provenance de Saint-Gall sont installés à Saint-Quentin en 1868. Une école est même créée en 1869, sous l’égide de la Société industrielle de Saint-Quentin. Moins d’une dizaine d’années plus tard, l’industrie de la broderie fait battre 350 machines et occupe 2000 personnes

En 1878, les premiers métiers à bras font leur apparition à Beaurevoir, puis 10 ans plus tard à Villers-Outréaux et en 1893 à Caudry où sont installés en 1906 les premiers métiers à broder de France avec jacquard.

Dès la fin du XIXème siècle, la production mécanique est en plein essor et ouvre de nouveaux champs d’application en rendant la broderie plus accessible. On dénombre à l’époque 1050 métiers à pantographe, 150 métiers à broder jacquard et 5000 métiers à broder à bras. Parallèlement, les petits ateliers familiaux de filage et de tissage s’équipent de métiers et sous- traitent les commandes des industriels.

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